LA FEMME QUI EN SAVAIT TROP
Le régime qui en opprimait trop
Les cinéastes iraniens sont parmi les plus courageux, qui dénoncent le régime des mollahs dans leurs films tournés souvent dans la clandestinité, au risque d'être arrêtés, emprisonnés et condamnés. Nouvel exemple avec LA FEMME QUI EN SAVAIT TROP (ce mercredi 27 août sur les écrans), un film du réalisateur Nader Saeivar qui illustre la corruption de la justice de son pays et rend hommage aux femmes qui luttent pour leur liberté.
VALEUR SENTIMENTALE
Grand Prix
Il a raté la Palme d'or de peu. En lui accordant leur Grand Prix, deuxième récompense dans l'ordre hiérarchique du palmarès, les jurés du dernier Festival de Cannes ont distingué le film norvégien VALEUR SENTIMENTALE (ce mercredi 20 août sur les écrans) pour son scénario intimiste et fort, ses trois actrices et son acteur principaux, et l'hommage ému qu'il rend au cinéma.
C'est le 6e film du petit génie du cinéma norvégien, Joachim Trier, 51 ans, qui s'était fait connaître du grand public par son précédent, JULIE (EN 12 CHAPITRES), qui avait valu à son actrice principale, Renate Reinsve, le Prix d'interprétation au Festival de Cannes 2021. Le film, disponible sur les plates-formes de streaming (Canal+, Netflix, Prime Video, Arte), vient de ressortir dans les salles.
KARATE KID: LEGENDS
Kung-fu et karaté, même combat
New kid in town. Le héros de KARATE KID: LEGENDS (ce mercredi 13 août sur les écrans), sixième film de la série, débarque à New York et, cornaqué par l'iconique Jackie Chan, y associe kung-fu et karaté avec un slogan très marketing: "deux branches, un arbre".
Ce new kid est le jeune Li (Ben Wang), qui suit à Pékin les cours de l'école de kung-fu de son oncle M. Han (Jackie Chan) mais est un jour obligé de s'installer à New York avec sa mère, médecin, qui y a trouvé un nouveau poste dans un hôpital.
SEPT JOURS
Iran: fuir ou résister
Pour les Iraniens qui ne veulent pas subir le régime politique des mollahs, il n'y a que deux solutions: fuir ou résister. C'est le dilemme qui se pose au personnage principal du film SEPT JOURS (ce mercredi 6 août sur les écrans), une femme courageuse et déterminée.
Maryam (Vishka Asayesh), activiste et militante, qui se bat pour les droits des femmes, est emprisonnée depuis 6 ans, loin de son mari Behnam (Majid Bakhtiari) et de leurs deux enfants adolescents, qui ont fui le pays depuis plusieurs années et ont trouvé refuge en Allemagne.
Un jour, Maryam bénéficie d'une permission de sept jours pour raisons médicales. Sa famille, des amis et des militants d'une ONG profitent de cette semaine de liberté pour lui permettre de voir mari et enfants de l'autre côté de la frontière avec la Turquie. En espérant qu'elle pourra fuir le pays: "À toi de voir. Ta famille ou la prison (…). Ne rate pas cette chance", lui dit son frère.
SAM FAIT PLUS RIRE
Guérison post-trauma
L'humour est, paraît-il, la politesse du désespoir. On pense un peu à cela en voyant le film canadien SAM FAIT PLUS RIRE (ce mercredi 30 juillet sur les écrans), dans lequel une jeune humoriste essaye de guérir d'un traumatisme subi quelques années auparavant.
Autrefois, Sam (Rachel Sennott), humoriste dans un cabaret de Toronto, aimait rire, trouvait des gags, avait l'avenir devant elle. Pour gagner sa vie, elle était aussi baby-sitter et s'occupait d'une ado de 12 ans, Brooke (Olga Petsa), qui vivait seule avec son père alors que sa mère, gravement malade, était hospitalisée.
GANGS OF TAIWAN
Jeunesse sans repères
Serveur le jour, gangster la nuit: le personnage principal du film GANGS OF TAIWAN (ce mercredi 30 juillet dans les salles) illustre la perte de repères d'une partie de la jeunesse taïwanaise, en proie au doute et au désespoir.
Zhong-Han (Liu Wei Chen), un jeune homme muet d'une vingtaine d'années, mène une double vie. Le jour, il est employé dans un restaurant modeste et traditionnel, tenu depuis 70 ans par la même famille. Les gérants, un couple sympathique et travailleur, le considèrent un peu comme leur fils adoptif.
LES 4 FANTASTIQUES: PREMIERS PAS
Ex-fans des sixties
Décidemment on ne voit que lui. Rendu célèbre par la série THE LAST OF US, apparu l'an dernier dans GLADIATOR-II, actuellement à l'affiche d'EDDINGTON, l'acteur américano-chilien Pedro Pascal, nouveau chouchou d'Hollywood, prend la tête des héros Marvel dans LES 4 FANTASTIQUES: PREMIERS PAS, sur les écrans ce mercredi 13 juillet.
Il y interprète Reed Richards, alias M. Fantastique, physicien et mathématicien hors pair et chef de file des 4 Fantastiques aux côtés de sa femme Sue Storm/La Femme Invisible (Vanessa Kirby), de son beau-frère Johnny Storm/La Torche Humaine (Joseph Quinn) et de leur ami Ben Grimm/La Chose (Ebon Moss-Bachrach).
EDDINGTON
Bas les masques USA
Far West 2.0. C'est un western contemporain rageur, sombre, empreint d'amertume et de violence, baignant à s'y noyer dans les réseaux sociaux et la pandémie de Covid: après avoir suscité des débats et provoqué des réactions contradictoires au Festival de Cannes où il était en compétition, le film EDDINGTON, du jeune réalisateur américain Ari Aster, sort dans les salles ce mercredi 16 juillet.
Il raconte l'affrontement entre deux hommes que tout oppose et qui va enflammer la petite ville (fictive) d'Eddington, 2.500 habitants, au Nouveau-Mexique, en mai 2020: son shérif et son maire.
SUPERMAN
Le retour de l'Homme d'acier
Ah te re-voilà, toi. Le super-héros le plus célèbre et le plus généreux –le plus fort?—, envoyé sur notre planète pour protéger ses habitants, fait son grand retour avec le film SUPERMAN, ce mercredi 9 juillet sur les écrans.
Il est apparu ces dernières années dans trois films aux côtés d'autres super-héros (en 2016, 2017, 2021) mais on ne l'avait pas vu dans un film dont il est le héros principal depuis le sombre, mystique et décevant MAN OF STEEL en 2013, sous les traits de l'acteur britannique Henry Cavill.
FALCON EXPRESS
Train d'enfer pour animaux sympas
Les grandes vacances viennent de commencer et c'est donc l'occasion d'emmener vos enfants bien au frais dans une salle de cinéma voir un dessin animé rigolo, dynamique, bien réalisé et –comme son nom ne l'indique pas– made in France: FALCON EXPRESS, ce mercredi 2 juillet sur les écrans.
L'histoire se déroule aux États-Unis, le jour de Noël mais dans une région où le soleil brille et où les palmiers ne sont pas recouverts par la neige. Cartable en bandoulière, l'œil vif et le verbe facile, Falcon est un raton-laveur libre et audacieux qui joue les Robins de Bois: il apporte à manger (hot-dogs volés, aliments périmés, conserves oubliées) à ses amis de la rue: pigeons, rats des villes, chats abandonnés, chiens errants.
13 JOURS, 13 NUITS
Tension diplomatico-militaire à Kaboul
Une tension diplomatico-militaire extrême dans l'enfer de Kaboul: inspiré de faits réels, le film 13 JOURS, 13 NUITS (ce vendredi 27 juin sur les écrans) raconte, dans un suspense haletant, l'exfiltration par l'ambassade de France de plusieurs centaines de personnes fuyant l'arrivée des Talibans dans la capitale afghane en 2021.
Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s’apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d’assaut Kaboul et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, seule l'ambassade France est encore opérationnelle.
LOVEABLE
Une femme en colère
L'amour dure-t-il sept ans? C'est à l'issue de cette période qu'un couple se sépare dans le film norvégien LOVEABLE (ce mercredi 18 juin sur les écrans). Mais celui-ci, plus que l'échec d'une histoire d'amour, dresse surtout le portrait d'une femme épuisée, en colère, désespérée –mais combattive.
Après un premier mariage raté et une séparation, Maria (Helga Guren), mère de deux jeunes enfants, fait la connaissance de Sigmund (Oddgeir Thune), charmant et drôle. Ils se croisent de fête et fête et elle le séduit d'un regard, un soir, dans la voiture. C'est évident: ils sont faits l'un pour l'autre.
LIFE OF CHUCK
Alors on danse
De CARRIE à ÇA en passant par SHINING, MISERY ou LA LIGNE VERTE, le cinéma s'est souvent emparé des livres d'horreur et thrillers mystérieux du maître du genre, Stephen King. Mais c'est une autre facette de l'écrivain américain que l'on découvre avec LIFE OF CHUCK (ce mercredi 11 juin sur les écrans), film poétique et émouvant tiré d'une de ses nouvelles parue en 2020, où l'horreur laisse la place à une réflexion philosophique sur le sens de la vie.
L'histoire raconte la vie d'un homme, Charles Krantz, dit Chuck, en trois parties chronologiquement inversées. On entre donc dans le film par l'acte-3, le plus déroutant, proche d'un récit de science-fiction: la fin du monde est proche, vécue par un professeur de littérature, Marty (Chiwetel Ejiofor).